Les nations et la communauté interconfessionnelle réaffirment leur engagement à réduire les émissions de carbone

Les leaders interconfessionnels de 50 pays signent la déclaration sur le climat

de Lynette Wilson
Posted Nov 21, 2016

Greenpeace monta una protesta frente a la Conferencia de Naciones Unidas sobre el Cambio Climático 2016 (COP22) en Marrakech, Marruecos, el 18 de noviembre de 2016. Foto de Youssef Boudlal/REUTERS.

[Episcopal News Service] Les nations du monde entier se sont rencontrées du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc, pour mettre au point les détails pour l’application de l’Accord de Paris et agir pour le climat et le développement durable.

« Notre climat se réchauffe à un rythme alarmant et sans précédent et nous avons le devoir urgent de réagir », lit-on dans la Proclamation de Marrakech pour notre climat et le développement durable, publiée à l’issue de la 22e Conférence des parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique.

« Nous nous réjouissons de l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris… ainsi que de ses objectifs ambitieux, de sa nature inclusive et de sa conformité à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, eu égard aux différentes situations nationales, et nous affirmons notre engagement pour sa mise en œuvre complète ».

En décembre 2015, les gouvernements et les dirigeants mondiaux se sont réunis en France pour conclure un accord historique visant à réduire les émissions de carbone et arrêter le réchauffement mondial. Depuis lors, 111 pays, y compris les États-Unis, ont signé l’Accord de Paris, qui est entré en vigueur le 4 novembre.

L’Accord demande aux pays du monde de limiter leurs émissions de carbone, ce qui obligera à diminuer la dépendance à l’égard des combustibles fossiles en faveur des sources d’énergie renouvelable et, pour les pays développés qui sont responsables de la majeure partie des émissions historiquement et actuellement, à s’engager à consacrer, chaque année d’ici 2020, 100 milliards de dollars à l’aide au développement des pays en voie de développement.

La proclamation appelle à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques, appelle toutes les parties à renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, à assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture, à combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et celles requises pour atteindre les objectifs à long terme de limitation de la température fixés par l’Accord de Paris, et une augmentation des financements, des flux et de leur accès pour des projets sur le climat, conjointement à une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement.

« La Proclamation de Marrakech déclare ” irréversible, l’élan sur le climat” ; nous devons maintenant prier et discerner comment prendre part à cet élan », déclare Marc Andrus, évêque de Californie qui a assisté à Marrakech à la Conférence des Nations Unies sur le climat, en tant que délégué épiscopal représentant l’Évêque Primat Michael Curry.

Article complet en anglais.


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